dimanche 26 novembre 2017
oups, du départ je
fais mes 2 premiers kilos en 3,32 bcp trop vite, j'enchaine et au kilomètre 5
j'ai déja mal jambes et je sens que cela va être dur. A tous les kilomètres je
penses à mon chrono qui perd de sa superbe, je m'imagine chuter en 1h25,01, je
vois tout le monde me doubler, tout le monde m'encourager notamment Gérard qui se retourne et s'arrête
presque pour m'attendre, ce n'est plus mon lièvre, je suis son boulet car il
avait les jambes de feu aujourd'hui. Les crampes arrivent et je doute grave.
puis arrive le kilo 17 et je décide que je ne m'arrête pas, un déclic se fait,
je lutte, j'essaie de relacher, de m'accrocher mais c'est tellement dur. au
20ème kilo GG est devant me fait comprendre qu'on est mal mais ça peu passer,
et je décide de tout donner et seule le TETE commande à mes jambes de bois de
tout donner et on verra, je file le dernier en 3h57 et je sprint sur 800m.
J'arrête ma montre et vois 1h24m58s je m'écroule et pleure par terre 5 mn,
gérard me hisse sur mes cannes et je retombe vidé, dégouté d'avoir souffert
autant sur l'un des parcours les plus roulant de France, j'ai donc le sentiment
partagé du travail accompli mais sans plaisir, un gout amer de victoire qui
appartient à l'esprit alors que toute l'année j'entraine le corps. Bref, à
tous, encore une fois, le mental nous fait tous tenir et le corps suit dans la
normalité des efforts demandés. Merci GG et à l'année prochaine pour se faire
plaisir.
Stephane SOUVIGNHEC.
samedi 4 novembre 2017
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